Les associés d’une SCPI doivent s’acquitter de la fiscalité à travers l’impôt sur le revenu progressif et les prélèvements sociaux.
Imposition des revenus distribués
Les SCPI peuvent distribuer deux sortes de revenus :
- Les revenus fonciers, perçus directement ou indirectement via les SCI (sociétés civiles immobilières) qu’elles détiennent.
- Les revenus financiers, perçus de leurs participations ou du placement de leur trésorerie.
Les SCPI sont dites transparentes fiscalement, c’est-à-dire que la société n’est pas elle-même redevable de l’impôt. Ce sont les associés qui doivent s’en acquitter.
Les revenus fonciers sont donc soumis à l’impôt sur le revenu progressif et aux prélèvements sociaux, avec la possibilité de déduire d’éventuels intérêts d’emprunt liés à la souscription des parts de la SCPI.
Les revenus financiers subissent le même régime d’imposition.
Imposition des plus-values de cession de parts
Les plus-values immobilières (différence entre le prix de cession net vendeur et le prix de souscription) sont imposées à 19 %*, auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux.
Des réductions fiscales* sont prévues selon la durée de détention des parts :
- 6 % chaque année au-delà de la 5ème année et jusqu’à la 21ème année
- 4 % au terme de la 22ème année
- Exonération totale après 22 ans de détention
Assiette soumise aux prélèvements sociaux :
- 1,65 % pour chaque année de détention au-delà de la 5ème année et jusqu’à la 21ème année
- 1,60 % pour la 22ème année de détention
- 9 % pour chaque année au-delà de la 22ème année
- Exonération totale après 30 ans de détention
* Données en vigueur en l’état actuel des dispositions fiscales, susceptibles d’évoluer.