On a toujours une bonne raison d’investir ou de ne pas investir.

La bulle Internet en 2000, la crise économique en 2008, une nouvelle crise financière en 2011, le Brexit en 2016, le confinement lié au COVID depuis 2 ans, des stress tests grandeur nature, des crises systémiques, etc... Et de tout temps on s’est posé cette question de savoir ce qu’il fallait faire en termes d’investissement dans ces situations dites « extrêmes ». Un seul conseil : "Back to basics" !

En tant qu’investisseur, vous vous trouvez dans l’un des cas de figure suivants : soit vous avez du cash et vous souhaitez entrer sur un marché à un instant T, soit vous êtes déjà exposé aux marchés et les périodes d’incertitude vous questionnent.

En effet, nous quittons une crise pandémique pour entrer dans une crise géopolitique, et si vous êtes déjà exposé, il peut sembler opportun en fonction des classes d’actifs sur lesquelles vous êtes investi, de prendre vos bénéfices et d’arbitrer vos avoirs plutôt vers des « valeurs refuge ». On parle souvent de l’or, cela a été grandement anticipé et sur-valorisé, on peut aussi tout à fait envisager la classe d’actifs immobilières, en effet, soutenir l’économie réelle est généralement un bon réflexe. On quitte des marchés financiers dits plus « volatils » pour intégrer une classe d’actifs qui, dans l’environnement actuel, peut bénéficier de sa protection contre l’inflation et de taux encore bas.

Si vous êtes un investisseur averti, vous savez aussi qu’un bon investissement est un investissement diversifié.

Par ailleurs, il ne faut pas non plus vouloir gagner de l’argent trop vite, mais plutôt gagner de l’argent dans la durée. S’engager sur des produits à détention longue permet de s’affranchir des périodes de fluctuations fortes.

La bonne attitude pour un investisseur c’est aussi de ne pas réagir à la moindre fluctuation ou à la moindre annonce de marché, ne pas céder à la panique ! Et en dernier conseil, j’ajouterai de privilégier le versement programmé pour lisser la performance et les risques associés.

Si vous êtes dans le premier cas de figure et que vous souhaitez entrer sur le marché dans l’environnement actuel, vous exposer à l’immobilier dans un environnement inflationniste maîtrisé (grâce à l’indexation des loyers) et notamment au travers de produits collectifs comme la SCPI peut s’avérer un bon investissement/timing car elle possède une diversification en actifs, en locataires, en durées des baux, en secteurs d’activité et en situations géographiques.

En conclusion, investissez de l’argent dont vous n’aurez pas besoin dans l’urgence, décidez de le détenir pour une période longue, ne regardez pas votre performance tous les jours et diversifiez les classes d’actifs.

Maintenant, vous disposez -à nouveau- des bonnes pratiques pour investir… ou pas.